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Nouveaux usages, nouveaux métiers

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La place de plus en plus importante de la technologie et du numérique dans le monde du travail contraint les entreprises à former leurs salariés en continu et à puiser, chez les nouveaux talents, les compétences dont elles ont besoin pour gagner en productivité et en compétitivité. Les forces s’exerçant sur l’avenir de l’emploi affectent à la fois le travail, la main-d’œuvre et le lieu de travail. Pour imaginer de quoi seront faits les métiers de demain, il est important de comprendre ces trois dimensions, présentées dans la première partie de ce livre blanc. Nous aborderons ensuite deux domaines essentiels liés à l’employabilité - les soft skills et la culture digitale – avant de nous pencher sur l’utilisation des réseaux professionnels dans le cadre de la recherche d’emploi.

Les forces de changement qui affectent l’avenir du travail

L’avenir du travail sera le résultat de nombreuses forces de changement qui affectent principalement trois dimensions : le travail lui-même, la main-d’œuvre et le lieu de travail. L’évolution du travail

Aujourd’hui, nous sommes au cœur d’une phase de redéfinition du travail, dans une époque que certains qualifient de « quatrième révolution industrielle », qui consiste à créer des collaborations hommes–machines. La conception du travail n’est plus liée à l’achèvement des tâches, mais à la résolution de problèmes et à la gestion des relations humaines. La technologie transforme la façon dont les entreprises organisent les tâches. Dans les ateliers de fabrication et les entrepôts, l’automatisation et le numérique ont bouleversé  l’organisation et le travail des êtres humains. Selon le Forum Économique Mondial, la division du travail entre les individus et les machines devrait se poursuivre, notamment pour les tâches répétitives et routinières. L’OCDE considère que 14 % des emplois actuels pourraient être éliminés par ce biais alors que 32 % pourraient être perturbés. 

Dans son rapport publié en 2018, le Forum Économique Mondial prévoit que près d’un million d’emplois seront perdus en raison des avancées technologiques, mais qu’environ 1,75 million de nouveaux postes seront créés. Les emplois d’avenir seront davantage axés sur l’utilisation des machines et des données que par le passé. Ils nécessiteront des compétences humaines accrues dans certains domaines, comme la résolution de problèmes, la communication, l’écoute, l’interprétation et le design. Alors que les machines seront utilisées pour prendre en charge des tâches répétitives, le travail des individus sera moins routinier et les rôles seront redéfinis de manière à ce que la technologie, les compétences humaines et l’expertise fonctionnent ensemble de manière harmonieuse. Des techniques comme le design thinking aideront les entreprises à définir de nouvelles formes de compétences, de capacités, d’activités et de pratiques, visant à aboutir au résultat souhaité.

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L’évolution de la main-d’œuvre

D’un point de vue démographique, les 30 dernières années ont vu croître  une main-d’œuvre plus âgée, mais également plus diversifiée. Les entreprises ont aujourd’hui le loisir de puiser leurs talents en faisant appel à la sous-traitance, aux entrepreneurs indépendants, aux salariés à plein temps ou à temps partiel, aux consultants ou encore au crowdsourcing. Ces nouvelles sources de main-d’œuvre, désormais à la portée de toutes les entreprises, permettent à ces dernières de résoudre leurs problèmes et d’accomplir le travail requis, donnant l’occasion aux dirigeants de bâtir des organisations plus souples et plus agiles. 

De leur côté, à la recherche du parfait équilibre entre vie privée et vie professionnelle, les nomades digitaux sont de plus en plus nombreux, qu’ils soient salariés, entrepreneurs, start-uppers…  À l’avenir, les employeurs ne tiendront pas simplement compte de la manière dont les rôles sont conçus pour permettre aux individus de travailler avec des machines. Ils tiendront compte de la manière dont la main-d’œuvre est organisée ainsi que des emplois les plus adaptés pour faire jaillir la créativité, la passion et les compétences requises pour accomplir un travail. 

L’utilisation de différentes sources de main-d’œuvre entraînera création de nouveaux modèles. Dans un avenir proche, le cycle de vie d’un employé tel que nous le connaissons actuellement (attirer, développer, retenir) se transformera probablement  en tenant compte des multiples sources possibles de main d’œuvre.

 

L’évolution du lieu de travail

Jusqu’à une époque récente, la proximité physique était nécessaire pour permettre aux personnes de travailler ensemble. La communication numérique, les plateformes de collaboration, les changements sociétaux et commerciaux ont permis de créer des équipes sans qu’il soit nécessaire d’être assis dans le même bureau.

es équipes étant de plus en plus éparpillées géographiquement, les entreprises repensent la façon dont elles cultivent les liens entre elles et communiquent leur culture. Cette nécessité de créer des connexions est vitale, comme l’explique Amy Wrzesniewski, enseignante à la Yale School of Management : « les générations précédentes passaient toute leur carrière dans la même entreprise. Le sentiment d’appartenance renforçait à la fois l’identité des individus et leur santé psychologique ». Aujourd’hui les changements nécessitent une attention particulière des employeurs quant à la création de liens sociaux et à la notion de communauté, au fur et à mesure que les milieux de travail deviennent virtuels et que les lieux physiques se remplissent de travailleurs externes. 

Travailleur nomade

 

Signe particulier des talents de demain : la maîtrise des soft skills

Récemment, les rapports des cabinets spécialisés se sont fait l’écho d’un manque, chez les candidats en recherche d’emploi, de « soft skills ». Celui  du Forum Économique Mondial indique, quant à lui, que d’ici 2020, les compétences sociales comme la persuasion et l’intelligence émotionnelle seront encore plus recherchées par les entreprises que les compétences techniques. De son côté, la plateforme de recrutement Monster indique que 52% des recruteurs font aujourd’hui des soft skills un critère déterminant à l’embauche. Une enquête Pôle Emploi (1) indique même que 60% des employeurs jugent ces compétences « plus importantes » que celles qui se retrouvent dans la sphère technique.

Cette tendance s’affirme de jour en jour.

Alors que les compétences techniques («hard skills ») permettent de passer le cap de l’entretien de motivation, il faut désormais, pour acquérir un avantage concurrentiel sur le marché de l’emploi, laisser une impression durable aux recruteurs après une première entrevue. Pour ce faire, il est essentiel d’approfondir ses soft skills.

 

Les soft skills valorisées dans les processus de recrutement

Le terme « soft skills » est sur toutes les lèvres et dans tous les médias. Il s’agit des compétences non techniques qualifiées comme souhaitables , qui ne dépendent pas des connaissances acquises. Les soft skills ont un avantage énorme : elles ont une durée de vie illimitée. Aujourd’hui, les soft skills ne sont plus seulement des compétences intéressantes à mettre en avant : elles sont devenues quasi obligatoires.

L’étude Cadremploi / Michael Page menée auprès de 1641 cadres français, parue en mai 2019, indique que l’idée de soft skills est tout à fait intégrée dans les entreprises, 84 % des cadres et 90 % des dirigeants reconnaissant être à l’aise avec cette notion. En milieu professionnel, près de trois cadres sur dix avouent solliciter davantage leurs soft skills que leurs compétences techniques au quotidien. Si évidemment les chiffres varient selon la profession et le niveau hiérarchique des individus, il est possible d’identifier clairement les soft skills émergentes au regard des recruteurs :

  • L’écoute
  • L’autonomie
  • La faculté à travailler en équipe
  • La capacité d’adaptation

La même étude indique que 62 % des dirigeants et cadres avec des responsabilités managériales sont prêts à recruter un candidat principalement sur ses compétences personnelles. Dans certains secteurs, ce chiffre augmente, notamment dans le marketing, la communication et le digital (72 %), ainsi que chez les candidats entre 26 et 35 ans (73 %).

Il est intéressant également de noter que seulement quatre candidats en moyenne sur dix mentionnent clairement leurs soft skills sur leur CV, 56 % des cadres affirment que ces “compétences douces” ont un impact sur leur salaire.

 

  1. Dans la liste des 14 soft skills privilégiées par les recruteurs publiée par Pôle Emploi, on retrouve: la gestion du stress, de la capacité d’adaptation, du sens de l’organisation, de la rigueur, du travail en équipe, de la capacité à fédérer, de la force de proposition, de la curiosité, du sens de la communication, de la persévérance, de l’autonomie, de la capacité de décision, de la prise de recul et de la réactivité.



Culture digitale : outil fondamental des métiers de demain

En quelques années seulement, les usages liés à la transformation numérique se sont répandus, faisant entrer le digital dans tous les métiers, sous toutes les formes. Alors que l’on parle de quatrième révolution industrielle, les entreprises voient monter la menace d’une ubérisation de leur secteur.

Posséder une culture digitale ne signifie  pas simplement avoir une bonne utilisation des technologies. Cela requiert la maîtrise de cinq éléments fondamentaux :

  • De solides compétences techniques qui passent par la compréhension des mécanismes : comprendre le fonctionnement des outils technologiques, comprendre ce qu’est un code, la manière dont sont structurées les données, les contenus, les étapes d’une production digitale… Il est également important de comprendre la place de l’homme au centre des modifications induites par le digital.
  • De bonnes compétences organisationnelles: L’aptitude à comprendre qu’il est essentiel de mettre en place, dans l’entreprise, une organisation souple et des objectifs clairs et de responsabiliser les équipes autour d’un projet, est vitale. Dans les entreprises dites « libérées », les échelles hiérarchiques ont disparu et la productivité reste un impératif.
  • La capacité à se remettre en cause:
    Aujourd’hui, la culture digitale oblige les individus à savoir se remettre en question et à être prêts à repartir sur de nouvelles bases sans rester figés sur leurs acquis. Les entrepreneurs qui réussissent sont ceux qui se lancent sur la vague, prêts à  surfer. Leur état d’esprit leur permet d’avancer par itérations avec l’objectif d’atteindre l’excellence opérationnelle, et d’avoir un appétit constant de formation et d’information pour évoluer.
  • L’intégration de l’individu au cœur de la démarche
    Aujourd’hui, les professionnels du marketing ne considèrent plus des segments de marché comme autrefois, mais des individus, des buyer persona ayant des valeurs, des besoins, des ambitions, des contraintes… C’est en intégrant l’utilisateur au cœur de leur démarche que les entreprises susciteont son intérêt.
  • Proposer la meilleure expérience possible en offrant, aux utilisateurs, ce dont ils ont besoin,
    comme l’indique Henri Verdier, Ambassadeur pour le Numérique: « au fond, nous n’avons plus affaire à ‘une chaîne de valeur’, mais à une boucle de valeur, où tout prend place dans un tout cohérent, entièrement pensé autour de la qualité de l’expérience utilisateur, et/ou la valeur d’ensemble est difficile à segmenter ».


Culture digitale

Maîtriser les réseaux sociaux pour décrocher le job idéal

Les médias sociaux permettent de divertir, d’informer et… de trouver le job idéal ! Aujourd’hui complètement intégrés au quotidien des talents de demain, il est possible, pour les candidats, de les utiliser à leur avantage pour maximiser leurs chances de trouver l’emploi idéal. Pour ce faire :

  • Augmentez votre visibilité
    Une étude menée par CareerBuilder indique que plus de la moitié des employeurs effectuent des recherches sur les réseaux sociaux avant d’inviter un candidat à un entretien d’embauche. Un profil bien documenté sur LinkedIn (entre autres) vous permettra de sortir du lot et de valoriser votre expérience. 
  • Soignez votre e-reputation

LinkedIn n’est pas le seul terrain de chasse des recruteurs : Facebook, Twitter et autres Instagram font également partie des outils qu’ils utilisent pour rechercher des informations. Inutile, donc, de préciser l’importance de l’attention à accorder à votre image sur ces réseaux sociaux. Le personal branding ou e-reputation doit faire partie de la panoplie des outils utilisés par les candidats pour se faire valoir auprès des recruteurs.

  • Adoptez une stratégie d’emploi adaptée

Prenez le temps de déterminer les plateformes sur lesquelles les recruteurs postent leurs offres dans le secteur qui vous intéresse. Il existe bon nombre de CVthèques répondant à des domaines d’activité bien précis. En ayant le réflexe de déposer votre CV sur ces sites, vous maximisez automatiquement vos chances de décrocher le job de vos rêves.

  • Développez votre réseau social professionnel et personnel
    Les recruteurs, lorsqu’ils sont à la recherche de talents, n’hésitent pas à prendre directement contact avec les personnes qui les intéressent via les réseaux sociaux. Votre profil, votre image sont donc aussi importants que les personnes que vous connaissez. N’hésitez pas à demander à vos connaissances des recommandations avec lesquelles vous enrichirez votre profil.
  • Soyez actifs sur les réseaux sociaux
    Même si vous n’avez pas encore acquis d’expérience professionnelle, vous possédez des connaissances et des compétences propres. Identifiez, par exemple sur LinkedIn, les pages et les groupes liés au domaine qui vous intéressent et apportez votre contribution afin de nouer de nouveaux contacts.

 

Institut Mines-Télécom Business School oeuvre afin de mettre à disposition de ses étudiants tous les atouts dont ils auront besoin sur le marché de l’emploi, une fois diplômés. Innovation pédagogique, entraînement aux entretiens grâce à la réalité virtuelle, accompagnement des étudiants dans la préparation à l’embauche (CV, projets professionnels….), conférences et ateliers, forums de recrutement organisés en collaboration avec le réseau des étudiants, le career center et le BDE. Préparer les étudiants pour l’avenir et les sécuriser dans leur parcours professionnel dès le début: cet objectif est également une réalité. Cliquez ici pour lire un article dans lequel les anciens d’Institut Mines-Télécom Business School témoignent.


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Employabilité des anciens d'Institut Mines-Télécom Business School
Mes premiers jours en école de commerce S01E07